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La RDC abrite la deuxième plus grande forêt tropicale du monde avec 152 millions d'hectares et compte environ 80 millions d'hectares de terres arables. De plus, ses ressources en eau représentent environ 13 % du potentiel hydroélectrique mondial. Bien qu'étant un pays riche en ressources, la RDC souffre de la déforestation, du braconnage, de la pollution des rivières et de l'insalubrité. La RDC a l'un des dix taux de déforestation les plus élevés au monde, avec la deuxième plus grande superficie de forêt primaire détruite en 2020, après le Brésil. La destruction des forêts, en particulier lorsqu'elles sont défrichées par le feu, cause des dommages importants à l'environnement et à l'humanité, contribuant davantage aux émissions de gaz à effet de serre - notamment considérés comme très dangereux pour le développement et la santé des enfants.
Pour la première fois, l'UNICEF classe les pays en fonction de l'exposition et de la vulnérabilité des enfants aux chocs climatiques et environnementaux, les enfants congolais étant les neuvièmes les plus vulnérables au monde. The Climate Crisis Is a Child Rights Crisis: Introducing the Children’s Climate Risk Index » est la première analyse complète du risque climatique du point de vue d’un enfant. Selon le rapport, les enfants congolais sont particulièrement exposés à la pollution de l'air, du sol et de l'eau. Néanmoins, le rapport montre que les investissements dans les services sociaux - en particulier autour de l'eau, de l'assainissement et de l'hygiène, mais aussi de la protection sociale - ont un impact significatif tout en préservant l'avenir des enfants des conséquences du changement climatique.
Les jeunes vivant en RDC sont parmi les plus exposés aux impacts du changement climatique, menaçant leur santé, leur éducation et leur protection, selon un rapport de l'UNICEF publié.
Les jeunes Congolais sont bien conscients que le changement climatique menace leur avenir, et ils appellent les décideurs à agir maintenant », a déclaré Edouard Beigbeder, Représentant de l'UNICEF en RDC. Nous devons tous agir ensemble de manière concertée pour construire un monde meilleur pour tous les enfants. C'est pourquoi Congo Bomoko envisage d'impliquer tous les enfants du monde, à venir en RDC chaque année pour planter plus de 10,000 arbres. Ainsi, ils peuvent comprendre qu'ils doivent commencer à faire partie de la solution pour un avenir meilleur. En RDC, les jeunes âgés de 0 à 24 ans représentent 67.4% de la population congolaise, dont 48,7% sont des enfants de moins de 14 ans. Quand les enfants de 0 à 5 ans ont 10% à mourir faute d'accès à l'eau potable et à une meilleure nutrition. Congo Bomoko s'engage à aider la jeunesse congolaise à agir pour protéger son avenir et sa planète en faisant entendre sa voix et en participant à l'effort de lutte contre le changement climatique et de préservation de son environnement.
Les jeunes congolais détiennent la clé de l'Avenir
Les jeunes congolais d'aujourd'hui vieillissent dans un monde en proie aux crises. Même avant la guerre dans l'est du pays et la pandémie de COVID-19 qui a dévasté des vies et des moyens de subsistance dans le monde entier, les systèmes socio-économiques du passé avaient mis en danger l'habitabilité des Congolais et érodé la voie vers une vie saine, heureuse, des vies bien remplies pour trop de gens. Les jeunes ont raison d'être profondément inquiets et en colère, voyant ces défis comme une trahison de leur avenir. "Nous sommes la jeunesse congolaise et nous nous engageons à défendre les droits de l'enfant pour un monde plus égalitaire, plus juste et plus durable", a déclaré Ketsia, 16 ans, enfant reporter formée par l'UNICEF à Kinshasa. Avec Congo Bomoko nous comprenons que nous avons des obligations et des droits, et nous entendons les défendre. Nous voulons que toutes les générations se réunissent pour ré-imaginer le monde de demain sous notre nouvelle plateforme philanthropique. Nous sommes pour la jeunesse congolaise et la génération à venir, et nous devons agir ensemble pour le bien de tous. Laissez réinventer l'avenir du Congo avec tous les Congolais du monde entier, en créant plus de types de lieux qui peuvent générer plus de revenus. Mais nous ne pouvons pas laisser ces crises convergentes nous étouffer. Nous devons rester optimistes et nous devons agir.
Notre objectif est le suivant : Accroître l'investissement dans l'adaptation au climat et la résilience dans les services clés pour les enfants. Pour protéger les enfants, les communautés et les plus vulnérables des pires impacts du climat déjà changeant, les services essentiels doivent être adaptés, y compris les systèmes d'eau, d'assainissement et d'hygiène, les services de santé et d'éducation. Réduire les émissions de gaz à effet de serre. Pour éviter les pires effets de la crise climatique, une action globale et urgente est nécessaire. Les pays doivent réduire leurs émissions d'au moins 45 % (par rapport aux niveaux de 2010) d'ici 2030 afin de maintenir le réchauffement à un maximum de 1.5 degré Celsius.
Fournir aux enfants une éducation climatique et des compétences vertes, essentielles pour leur adaptation et leur préparation aux effets du changement climatique. Les enfants et les jeunes subiront toutes les conséquences dévastatrices de la crise climatique et de l'insécurité de l'eau, mais ils sont les moins responsables. Nous avons un devoir envers tous les jeunes et les générations futures. Inclure les jeunes dans toutes les négociations et décisions nationales, régionales et internationales sur le climat, y compris à la COP26. La voix des enfants et des jeunes doit être incluse dans toutes les prises de décision liées au climat. Assurer une relance verte, sobre en carbone et inclusive, afin de ne pas compromettre la capacité des générations futures à faire face au changement climatique. La prochaine génération est la partie prenante la plus importante et la plus touchée lorsqu'il s'agit de parler de notre avenir mondial et nous leur devons plus que cela.
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